Amadou Ba relève des incohérences dans le texte de Yewwi Askan Wi
Mieux, ajoute le chef du gouvernement par l’autocomplaisance, ils s’attribuent la capacité de restaurer, par leur motion de défiance, « l’intégrité de la fonction parlementaire » en attribuant leurs insuffisances à des facteurs extérieurs. «Il n’est inconnu d’aucun de nos concitoyens que vous, rédacteurs de cette motion, et vos partisans, avez pris l’engagement de rendre le pays ingouvernable. Vous projetez sur le Premier Ministre les intentions qui sont les vôtres, vous cherchez (comme vous dites vous-mêmes) à bloquer la démocratie par une attitude de défiance à la légitimité du suffrage universel ». Ce suffrage universel par lequel le Président de la République Macky Sall a été élu et qui lui confère le droit constitutionnel de nommer un Premier ministre pour mettre en œuvre la politique qu’il a définie », a martelé Amadou Ba. Il a indiqué que l’exercice du pouvoir est très sérieux pour être traité avec autant de légèreté et une quête permanente de coup d’éclat. Lorsque les critiques cessent d’être positives et constructives pour devenir systématiques et automatiques, elles perdent de leur crédibilité et de leur légitimité.
«Votre auguste assemblée, à travers une forte majorité a adopté le budget que notre Gouvernement lui avait soumis, il y a moins d’une semaine. Cette adoption du budget, à une majorité aussi confortable, constitue en soi, une marque de confiance à l’égard de notre Gouvernement. Aussi est-il curieux qu’une motion de censure soit déposée, avant même que ce même budget ne connaisse un début d’exécution, à moins qu’il ne s’agisse d’une volonté de vouloir jeter le discrédit sur nos institutions. Notre pays ne mérite vraiment pas cela », a confié le Premier ministre.
Adou FAYE