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« j’ai été contacté par des personnes membres du Pastef qui seraient prêts à discuter »(Youssou Diallo)

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« j’ai été contacté par des personnes membres du Pastef qui seraient prêts à discuter »(Youssou Diallo)

 

Le président du Club Sénégal Émergent était devant le Jury du Dimanche. Sur les ondes de la 90.3, Iradio, Youssou Diallo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est revenu sur son appel au dialogue « Deggo nguir Sénégal ». Face à Mamoudou Ibra Kane, il a souligné que son appel a été incongru pour certains même au niveau de la majorité qui, selon lui, pense qu’il faut faire dans le « défanté ». « L’autre dit « Gatsa Gatsa », mais notre pays traverse aujourd’hui des situations assez particulières qui font que si nous ne prenons garde on risque d’aller vers un cataclysme politico-social voire une catastrophe sur le plan démocratique. Parce qu’au Sénégal les gens arrivent à se poser la question de savoir est-ce que le régime, l’Etat de droit et la démocratie ont un avenir ? Je pense qu’il est temps que tout le monde s’arrête », a-t-il dit. À la question de savoir pourquoi ? Il rétorque : « parce que la démocratie suppose un régime politique dans lequel il y’a des positions, des lectures différentes non seulement de la situation politique, mais aussi des perspectives du pays. Cela suppose l’existence de contraires en contradiction, mais aussi de contraires en relation. C’est cette relation qui est rompue. On a l’impression qu’on a aujourd’hui des gens qui sont complètement opposés, divisés en tout et qui ne se rencontrent plus. Sinon, c’est une démocratie de confrontation. C’est des messages sur le plan verbal assez durs. Sinon, c’est par le canal de manifestations pour la plupart interdites ».

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Par ailleurs, révèle Youssou Diallo, malgré le discours guerrier, certains gens qui ont une certaine expérience même dans les deux bords, après la publication de sa contribution sur la nécessité d’un dialogue « Deggo nguir Sénégal » qu’il a appelé faire bouger les lignes, un dialogue salvateur pour la démocratie sénégalaise, « j’ai été contacté par des personnes membres du Pastef qui seraient prêts à discuter. Ce serait irresponsable de révéler leurs noms, mais toutes les paix ont été réglées avant les tables de négociation. Du côté du pouvoir, certains comprennent mon appel, mais il y’a des frémissements. Il faut accentuer ces frémissements pour les traduire en acte concret ». Il poursuit : « je veux que des initiatives assez ardues voire surprenantes soient prises par le chef de l’Etat dans le sens de la décrispation de la situation politique. C’est-à-dire un appel à tout le monde pour la nécessité d’un apaisement. Il faut créer les conditions dans lesquelles les résultats des élections et les verdicts des tribunaux seront acceptés. Parce que ce n’est pas le cas qu’avec le climat et l’atmosphère politique actuel du Sénégal ».


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