La Fondation Ocp apporte son soutien au projet
«Réservoir de la biodiversité faunique et floristique, le Parc du Niokolo Koba est soumis, de la part des populations des 17 communes qui l’entourent, à de fortes contraintes aux effets dévastateurs sur ses ressources naturelles et notamment sur l’eau, justifiant ainsi son intégration depuis 2007 dans la liste rouge des sites en péril de l’Unesco », renseigne un communiqué de presse de OCP parcouru sur le portail panafricain Allafrica.com .
C’est dans ce cadre que la Fondation Ocp a développé un véritable partenariat avec le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique du Sénégal en vue de réduire la pression sur le parc et ses ressources. «Entamé en 2021, pour une durée de 3 ans, le projet a pour ambition d’appuyer la Direction des parcs nationaux (Dpn) sur trois volets complémentaires : le contrôle de la qualité des eaux du parc – à travers l’octroi de matériels et le renforcement de capacités des cadres et agents, l’autonomisation des populations riveraines à travers la création d’activités génératrices de revenus pour les femmes, ainsi que la sensibilisation des communautés, en particulier les jeunes, quant à la préservation de l’Environnement pour le bien-être des générations », précise-t-on.
Dans le cadre du premier volet, la Fondation Ocp s’est appuyée sur l’expertise de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) au Maroc, pour dispenser un cycle de formation sur le contrôle de la qualité de l’eau. Un programme de renforcement des capacités des cadres et agents du ministère a été élaboré et, à ce jour, 24 cadres et agents ont déjà bénéficié de formations dans ce domaine. En outre, la Fondation Ocp a mis à la disposition de la Dpn un dispositif d’analyses de la qualité de l’eau composé d’un laboratoire mobile, de 2 pickups et 6 motos, et équipé de kits d’analyses pour la surveillance de la qualité des eaux souterraines et de surface.
En termes d’autonomisation des populations locales, le partenariat a permis la mise en œuvre d’un projet agro-écologique basé sur une gestion efficiente des ressources naturelles et permettant aux communautés riveraines d’accéder à de nouvelles sources de revenu, réduisant progressivement la pression sur les ressources du parc. En ce qui concerne le dernier volet du partenariat, les partenaires se mobiliseront prochainement pour appuyer une « Caravane des Ambassadeurs » qui sillonnera les 17 communes riveraines du parc pour la sensibilisation des populations locales quant aux problématiques liées à l’environnement.
Adou FAYE