Près de 54 millions d’euros du Fad pour renforcer la résilience des communautés
Il est financé grâce à des ressources du Fad – le guichet de prêts à taux préférentiels du Groupe de la Banque africaine de développement – qui apporte un prêt de 34,81 millions d’euros et un don de 18,93 millions d’euros et du gouvernement malien, qui y consacre 5,26 millions d’euros.
La mise en œuvre du projet va contribuer à réduire la vulnérabilité des populations face aux chocs climatiques potentiels et à accroître leur capacité à y répondre en développant des infrastructures et des aménagements résilients aux changements climatiques et sobres en carbone.
Le projet va aussi aider à renforcer la résilience des populations en favorisant la diversification économique, l’innovation et une main-d’œuvre qualifiée, en améliorant la qualité des soins de santé, de l’éducation et des technologies de l’information et de la communication (Tic) et en minimisant les pertes associées aux chocs climatiques grâce à la souscription à une assurance souveraine contre les risques de grave sécheresse.
« La Banque africaine de développement dispose d’une expérience avérée et d’un avantage comparatif reconnu dans ces domaines, particulièrement au Mali où elle a contribué à financer plusieurs opérations d’infrastructures et de développement des chaînes de valeur agricoles », a déclaré Joseph M. Ribeiro, directeur général adjoint de la Banque pour l‘Afrique de l’Ouest.
« L’intervention de la Banque permettra de mettre en place l’écosystème entrepreneurial et les infrastructures en soutien à d’autres projets que finance la Banque […] et va renforcer de façon optimale la couverture du pays en matière d’assurance face aux risques de catastrophe naturelle », a-t-il ajouté.
Le projet couvre 18 communes du Mali, soit une population estimée à 829 685 habitants en 2022. Quelque 346 800 emplois directs et indirects vont être créés au niveau des différents segments des chaînes de valeurs pour les bénéficiaires ciblés, ce qui contribuera à réduire la pauvreté et à la création des pôles de croissance et de développement.
Les actions du projet permettront d’améliorer la productivité des actifs agricoles intervenant dans les filières végétale, animale et aquacole et les conditions de vie de la population résidant dans la zone d’intervention du projet. Elles permettront aussi d’augmenter l’offre de denrées alimentaires, de réduire les importations de certaines denrées, notamment le riz, les produits maraîchers, le maïs, les aliments pour bétail, les produits de la pêche. Le projet va améliorer également la balance commerciale, voire la balance de devises du pays.
Adou Faye