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Départ des soldats français du Burkina / La France a pris sa décision

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La France annonce vouloir faire droit aux exigences des autorités de la Transition au Burkina. Ces dernières ont clairement demandé le départ des soldats français du Burkina.

La France, contre son gré, dit devoir se plier à la dénonciation de l’accord qui permet à ses soldats de stationner au Burkina, annonce ce 25 janvier la ministre française des affaires étrangères. Emmanuel Macron voulait des clarifications avant de se prononcer sur cette affaire. Il en a eu à en croire la ministre des affaires étrangères de la France.

« Mardi […] nous avons reçu formellement la dénonciation, par le gouvernement burkinabé, de l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays. Conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite », a déclaré à l’AFP le ministère français des Affaires étrangères, en assurant que la France « respecter[ait] les termes de cet accord en donnant suite à cette demande ».

Le gouvernement burkinabé a confirmé lundi avoir demandé le départ des militaires françaises basés dans le pays dans un délai d’un mois, mais Macron avait sciemment  répondu attendre des clarifications de la part du président de transition Ibrahim Traoré. Le président Ibrahim Traoré n’a pas dit un mot, mais la France a eu sa réponse à travers le porte-parole du gouvernement.

« Ce que nous dénonçons, c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France », a déclaré lundi midi le porte-parole du gouvernement burkinabé, Jean-Emmanuel Ouédraogo, dans une interview sur la Radio-Télévision du Burkina (RTB). La France, ex-puissance coloniale, est contestée au Burkina depuis plusieurs mois.

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Le Burkina abrite un contingent de près de 400 forces spéciales françaises, la force Sabre. Ces derniers auront quitté le pays « d’ici fin février » et le retrait de tous les matériels devrait être achevé « fin avril », a affirmé à l’AFP une source proche du dossier. Pour les autorités de la Transition, la vigilance devra être de mise car la France se sent toujours offusquée lorsqu’elle est contrainte de quitter un pays africain. Des communications sournoises sur une probable dégradation de la situation sécuritaire au Burkina vont fleurir…

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